Hier (25 juillet) nous avons continué l’exploration des 2
hectares qui constituent le terrain d’installation de La Pousse. Nos
objectifs : observer les trajets de l’eau, effectuer des relevés
topographiques, évaluer la pente sur les parcelles au Sud des « gros
rochers ». Nous avons aussi suivi un tuyau d’acheminement de l’eau, depuis
la rivière en contrebas, jusqu’au Mas de Jordi.
Bonne nouvelle : le tuyau,
posé par les prédécesseurs de Catherine et Hermann, semble toujours
intact ! La deuxième bonne nouvelle est que ce tuyau se double d’un câble électrique,
vraisemblablement utilisé pour faire fonctionner une petite pompe. Il ne nous
reste plus qu’à tester l’étanchéité du tuyau, et celui-ci pourrait être réutilisé
en tant que partie d’une pompe-bélier par exemple !
Nous avons aussi
la bonne surprise de découvrir un genévrier et un pommier sauvage. Deux
ressources supplémentaires !
Nous partons
ensuite en exploration de deux nouvelles parcelles, qui se révèlent
parfaitement plates. Terrassées à main d’homme et utilisées jusqu’à un passé relativement
récent, elles comportent des canaux d’écoulement des eaux encore visibles, et
quelques traces de murs de soutènement. Trouvaille extraordinaire ! Nous
sommes très heureux. En effet, dans l’optique permacole, reprendre un aménagement
humain existant offre de nombreux bénéfices : valorisation d’un patrimoine
tombé en désuétude, conservation et transmission de savoir-faire traditionnels,
restauration d’un ouvrage très stable (inutilisées depuis plus d’un siècle et
demi, ces terrasses sont toujours planes), économie de travail mécanique (nul
besoin de terrasser à la pelleteuse), impact minimisé sur les écosystèmes…
C’est donc remplis
d’enthousiasme que les jardiniers de La Pousse s’attellent à l’observation
active de ces terrasses, localisant l’ensoleillement, l’écoulement des eaux,
les espèces en place, testant le sol, repérant les aménagements humains…